Amoureux de la vallée de Bozel, Damien est tombé dans la passion de la cuisine très tôt. Son père, pâtissier et cuisinier; sa mère, directrice de restaurant et excellente cuisinière; sa marraine comme son parrain, chefs de cuisine… Même sa grand‑mère!
Ses madeleines de Proust à lui sont l’odeur de gaufres à l’heure du goûter, d’un pot-au-feu, un boeuf bourguignon fumant, une blanquette qui mijote… « Mon père m’a appris toutes les bases, à 6/7 ans déjà j’avais mes premiers contacts avec la restauration quand je l’accompagnais sur des prestations de chef à domicile. Je l’ai toujours regardé travailler et j’étais subjugué! Je ne me voyais pas travailler dans un autre secteur », se rappelle‑t‑il.
Rapidement, il intègre la brigade du Chabichou, à Courchevel (2 étoiles Michelin). Le chef Michel Rocheby devient son premier mentor. De cet apprentissage aussi précis que technique, il retient une devise: « Fais simple, tu risques de faire bon ». Aux circonvolutions pompeuses, il préfère la générosité du goût et le juste accord. « Ça n’empêche pas d’être innovant et créatif, bien au contraire! ». Il en retient également des gestes, une façon de travailler et de sélectionner ses produits: « pour moi c’est essentiel de partir de produits bruts, de les travailler de A à Z. D’ailleurs si je n’avais pas été chef, j’aurais été poissonnier ! » s’amuse Damien.